Broutards Commerce régulier dans les bons mâles vaccinés
La semaine dernière, les volumes expédiés vers l’Italie ont été importants (27 000 têtes) pour compenser la baisse d’activité en fin d’année. Après une reprise qui semblait prometteuse, l’animation à l’exportation est un peu retombée cette semaine. Ce ne sont pas les volumes traités qui posent question mais surtout la valorisation des animaux, à l’heure même où les producteurs de jeunes bovins font face à l’envolée du prix des matières premières.
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Le commerce de broutards reste intimement lié à la bonne santé de la filière de jeunes bovins. Or, le secteur pâtit de l’absence de la restauration en Italie et d’une concurrence forte de nos voisins espagnols. Ces derniers sont d’ailleurs très actifs à l’exportation cette semaine, enregistrant de nombreux départs en direction du pourtour méditerranéen.
Cette semaine, les transactions sont plus calmes et les tarifs des mâles charolais se maintiennent avec davantage de difficultés tandis que la modestie de l’offre préserve les limousins. Sur les cadrans du centre, les charolais U de 350-450 kg se négocient entre 2,40 et 2,60 €.
Du côté d’Agen, des Hérolles ou d’Ussel, les limousins U de 300-350 kg se vendent entre 2,75 et 2,90 €. Ceux de 350-400 kg se commercialisent de 2,60 à 2,80 €. Ces tarifs s’entendent pour des animaux convenablement vaccinés contre les 4/8 pour l’exportation.
Concernant les animaux non vaccinés, les écarts de valorisation sont de plus en plus marqués devant une offre largement suffisante pour le marché espagnol. C’est le cas notamment sur le marché de Châteaubriant où les mâles de choix secondaire se négocient entre 600 et 700 €.
En femelles, si le début de la semaine était encore très ferme sur Châteaumeillant avec des charolaises de 300-350 kg valorisées à 2,70 €, les tarifs chutaient à 2,60 € sur Moulins-Engilbert.
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